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Vendée Globe : Ça se bouscule au portillon - Vendee-Globe Challenge / Foxoo
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Source : #25107 Publié le 03/12/12 | Vues : 164

Vendée Globe : Ça se bouscule au portillon / Vendee-Globe Challenge


Les trois leaders bord à bord. La porte des Aiguilles franchie aux alentours de 20h TU . Jean Le Cam, ralenti par un filet, contraint de plonger. Qui de Jean-Pierre Dick, François Gabart ou Armel Le Cléac'h passera en tête la longitude de Bonne-Espérance et se verra projeté sous les néons des feux de la rampe ? Quoi qu'il en soit, après vingt-deux jours de mer, le record de descente de l'Atlantique devrait tomber.



© François Gabart / Macif

24 jours, 2 heures, 18 minutes, c'est le temps de référence établi par Vincent Riou en 2004 entre les Sables d'Olonne et le cap de Bonne-Espérance. Si tout porte à croire que ce record devrait être battu, reste à connaître l'identité du nouvel impétrant. Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et François Gabart (MACIF) ne cessent de jouer à « pousse toi de là que je m'y mette » pour des écarts parfois inférieurs à un mille. Les vitesses ont légèrement diminué, mais on reste malgré tout dans des moyennes quotidiennes légèrement déraisonnables. Derrière ce trio, Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss) tiennent la cadence, tandis que Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) pointent maintenant à 400 milles. Pour Jean Le Cam, la journée a débuté par un bain forcé. Après avoir constaté un comportement anormal de son voilier, il a fini par découvrir un filet de pêche coincé dans le bas de sa quille. Une marche arrière, puis une autre n'ont pas permis de résoudre le problème et Jean a fini par se résoudre à plonger. Palmes, combinaison, bouteille et couteau tranchant ont fini par avoir raison du piège, mais on imagine toute l'énergie dépensée par le marin après de longues minutes dans une eau dont la température moyenne est de 12° en cette saison, à cette latitude.

Ça se complique
Derrière, la situation météorologique est toujours aussi tordue pour Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets). Ce dernier pourrait recueillir les dividendes de son option de contourner la cellule anticyclonique qui barrait la route par l'ouest et dispose de bonnes chances de doubler ses camarades d'infortune d'ici quelques jours. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) n'ont pas ce genre de soucis. Le premier semble avoir échappé aux charmes vénéneux de Sainte-Hélène quand le navigateur italien continue d'exalter son simple bonheur d'être en mer.

Maigre consolation pour les retardataires, le menu au programme des prochains jours devrait être autrement plus corsé pour les hommes de tête. La porte de Crozet, située par 39°S, empêche les solitaires de plonger au sud pour monter dans le train des dépressions de l'océan austral. Pour épicer la donne, une nouvelle cellule anticyclonique est en train de se former à la pointe sud-est de l'Afrique. Deux solutions s'offrent aux leaders : tenter de se frayer un trou de souris ou sinon contourner ces hautes pressions par le sud pour rester dans les vents d'ouest. Mais pour ce faire, il faudrait accepter de plonger jusqu'au 48°S soit à la latitude où nombre d'icebergs ont été repérés par CLS et le CROSS Réunion, qui ont fourni les données à la direction de course. Ralentir en restant proche de la route directe au risque de décrocher de la tête de flotte ou jouer la carte de l'option sud et des glaçons, dans les deux cas, frissons garantis...




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