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Vendée-Globe : Jour J+4 A l’ouest de Madère Des mers chaotiques à Les Sables-d'Olonne - Vendee-Globe Challenge / Foxoo
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Source : #25107 Publié le 15/11/12 | Vues : 152

Vendée-Globe : Jour J+4 A l’ouest de Madère Des mers chaotiques à Les Sables-d'Olonne / Vendee-Globe Challenge

Les Sables-d'Olonne (Vendée).

- Louis Burton fait route vers les Sables d'Olonne pour tenter de repartir
- A l'ouest de Madère, la flotte accélère dans une mer chaotique
- C'est parti pour 30 heures de cavalcade au portant

Heurté par un chalutier la nuit dernière, Louis Burton (Bureau Vallée) fait route vers les Sables d'Olonne pour tenter de changer son hauban bâbord endommagé. Selon le règlement du Vendée Globe, il peut reprendre le départ de la course jusqu'à la date limite du 20 novembre à 13h02. Pendant ce temps, à l'ouest de Madère, le reste de la flotte affronte des mers chaotiques à l'avant et à l'arrière d'un front. François Gabart (Macif) reste le maître du jeu.


Montagnes russes
« A chaque fois que le bateau retombe d'une vague, c'est comme un coup de canon (') Impossible de se tenir debout. Même à quatre pattes, c'est compliqué » nous dit Bernard Stamm à la vacation. « La mer est complètement désordonnée, c'est une énorme marmite, ça secoue dans tous les sens, je suis plein de bleus et de bosses » enchaîne Dominique Wavre. Les solitaires sont actuellement à la lisière de la dépression située entre les Açores et Madère. Si le vent n'est pas ultra violent, les grains orageux sont présents et la mer, chaotique, rend la progression des bateaux très délicate et la vie des marins particulièrement inconfortable. Difficile dans ces conditions de faire parler toute la puissance des bateaux sans casser. Toutefois, l'état de la mer devait s'améliorer progressivement à mesure que les grands monocoques descendront vers le sud.

La bande des quatre
Les différentes options, ou plutôt les différents timings pour aller chercher cette fameuse dépression, ont accouché d'un nouveau classement. Mais la véritable hiérarchie ne sera significative qu'une fois tous les bateaux revenus sur un même axe pour faire cap au sud. Pour l'instant, seuls quatre d'entre eux ont passé la surmultipliée et glissent à des vitesses comprises entre 16 et 21 noeuds à l'arrière du front. Vincent Riou (PRB) a retrouvé sa place dans le quatuor de tête, mais doit peut-être regretter son décalage prématuré dans l'ouest puisqu'il accuse désormais 127 milles de retard sur le leader. En troisième position, Bernard Stamm, à bord d'un bateau taillé pour le reaching, fait partie cet après midi des plus rapides (20 noeuds de moyenne). Il est à la lutte avec Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui a extrêmement bien calculé ses placements ces dernières 24 heures. Enfin, François Gabart (Macif) mène toujours remarquablement le bal. Au sud, dans une zone où la mer était certainement moins désordonnée, il a été le premier, ce matin, à accélérer.

Les écarts vont se creuser
Au nord et à l'est de cette bande des quatre, la situation est plus compliquée. Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (SynerCiel) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) naviguent actuellement dans un dédale de grains orageux et des vents très instables. Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), Jérémie Beyou (Maître CoQ), Alex Thomson (Hugo Boss), Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) et plus loin Dominique Wavre (Mirabaud) doivent attendre que la mer se range avant de pouvoir faire parler la poudre. Cet après midi, trois concurrents n'avaient pas encore passé le front : Samantha Davies (Savéol), Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) et Alessandro di Benedetto (Team Plastique). Résultat, les écarts déjà importants - 428 milles entre le 1er et le 15e ' vont encore se creuser. Enfin, les deux derniers solitaires, Bertrand de Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) et le Polonais Gutek (ENERGA), au grand large du cap Finisterre, sont en train de contourner la dépression par le nord.

Le nouveau challenge de Louis Burton
Après l'abattement, suite à sa collision avec un bateau de pêche qui a endommagé son galhauban bâbord cette nuit vers 3 heures du matin, Louis Burton a décidé de faire route vers les Sables d'Olonne pour tenter de réparer et de repartir. Le skipper de Bureau Vallée est désormais engagé dans une course contre la montre pour arriver dans les temps dans le port vendéen. Selon le règlement du Vendée Globe, il peut reprendre le départ de la course jusqu'à la date limite du 20 novembre 13h02. D'ici là, lui et son équipe ont plusieurs défis à relever : ramener le bateau intact, sachant qu'il ne peut naviguer qu'en tribord amure. Et fabriquer un nouveau galhauban dans les délais.




Les Sables-d'Olonne (85)

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