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Vendée Globe : Vincent, François, Bernard… et les autres - Vendee-Globe Challenge / Foxoo
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Source : #25107 Publié le 26/11/12 | Vues : 177

Vendée Globe : Vincent, François, Bernard… et les autres / Vendee-Globe Challenge


- Vincent Riou à la recherche d'une solution pour réparer. La flotte commence à incurver sa trajectoire vers l'est. C'est le temps des vérifications avant le grand sud.



© Jean-Marie Liot / DPPI

C'est comme dans le scénario d'un film. Combien y avait-il de possibilités que Vincent Riou croise la route d'une tonne d'amarrage à la dérive en Atlantique Sud ? Et comment imaginer les conséquences que cette rencontre fortuite risquait de provoquer ? Vincent, hier candidat à la victoire, est aujourd'hui dans l'incertitude, sans garantie de pouvoir continuer.

Décidément, Dame Fortune s'est levée du mauvais pied cette année. Après Kito de Pavant (Groupe Bel) et Louis Burton (Bureau Vallée), victimes d'un abordage avec un chalutier, c'est maintenant Vincent Riou qui, en plein Atlantique Sud, croise un engin flottant métallique à la dérive. A quelques mètres près, le skipper de PRB ne s'en serait peut-être jamais rendu compte. Et le voilà en train de cogiter pour savoir s'il est raisonnable d'envisager poursuivre son tour du monde. Il lui faut, à la fois, surveiller si la blessure de son bateau ne s'aggrave pas, entrer en relation avec son équipe technique pour faire un diagnostic le plus précis possible, recenser les points d'escale potentielle pour mouiller son bateau et réparer par ses propres moyens, sans oublier de tenir informé tous ceux qui suivent son parcours' C'est beaucoup pour un seul homme, fut-il un marin d'exception.

Pas de forfanterie
Pour ceux qui continuent leur descente vers le sud, cet accident vient rappeler à quel point le hasard est parfois versatile. François Gabart (MACIF), Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) ou bien encore Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) le savent bien qui abordent avec une grande humilité le plat de résistance à venir, les mers du Sud, alors que le hors-d'oeuvre a pour certains un goût amer. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) parle ainsi pudiquement de bricoles plus ou moins importantes à régler. Parmi elles, une nouvelle grimpette dans le mât pour essayer de réparer son hook de génois, ou la réparation d'un de ses hydrogénérateurs, endommagé au large du Portugal. François Gabart quant à lui compte sur une préparation exemplaire pour s'éviter de tels exercices. Il sait que la navigation sera autrement plus complexe d'ici une bonne semaine et que toutes les forces méritent d'être économisées.

Derrière le groupe de tête, les concurrents sont toujours soumis au régime de la douche écossaise. Après une belle remontée, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde) s'est fait piéger dans le pot au noir et perd une grande part de ses dividendes. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) se construit un moral tout neuf à l'occasion du passage de l'équateur. Une manière de se dire que l'Atlantique Nord et son cortège de déconvenues sont maintenant derrière. Quatre ans auparavant, les mers du Sud lui avaient plutôt réussi. Il pourrait, tel Kito de Pavant sur sa plage de l'Espiguette, regarder le coeur en berne, les copains naviguer. Le fait d'être encore en course est déjà un privilège de qualité et Cali nous rappelle, à son entrée dans l'hémisphère sud, qu'il compte bien en profiter. Vincent Riou quant à lui, faire route sous voilure réduite, au sud-ouest dans l'espoir de trouver un abri pour tenter une réparation.






Les Sables-d'Olonne (85)

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